La 505 Superproduction

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 Photo issue d'une revue d'époque

 Photo provenant de la 505 à sauver

Qui oserait dire que ces photos proviennent de 2 véhicules différents ? ( la légère diffère de couleur de la planche de bord est dû au scannage d'une revue comparé à une photo numérique , le rendu diffère )

sur la photo de droite, la planche de bord a été saccagé, mais on reconnaît bien les moindres marquages faits à la dymo

 

Voici des photos de cette exemplaire unique de 505 pilotée par J.P JABOUILLE

 

 

  

 

Le capot qui est muni d'une large ouie est la dernière évolution de cette 505 Super Production, cela explique que l'on ne voit pas ce capot si spécifique sur beaucoup de documents d'époques, tout comme le forme des ailes avants

 

Quelques images issues de la vidéo :

 

 

La malle arrière équipé de son gros déflecteur inox

la face avant + ailes avants en résine polyester monobloc

dans le coffre , l'alternateur qui est entraîné par un cardan

et la pompe à huile ( manquante ) pour le circuit d'huile raccordé sur le pont d'origine ( il y a une circulation forcée d'huile avec un échangeur sous la voiture )

le pont doit passer la puissance qui est de 580 cv ( sauf erreur )

les éléments de carrosserie et l'arceau de sécurité
 
Le compartiment moteur, l'emplacement de la direction assistée ( devant le moteur ! )

le capot avec sa bouche d'air géante

 Les 3 boîtiers électroniques ( dont 2 manquants ) à la place de la banquette arrière
   voici 2 des 4 vérins de levage de la 505 quand elle rentre au stand pour les changements de roues

 

Les équipements spécifiques installés sur la planche de bord

FREIN AV

HUILE M

AIR ADMIN

PRESSION ESSENCE

LEVE VITRE ( de 604 )

CLIGNOTANT

COMPTEUR HORAIRE

 Le compteur horaire indique 233 H de fonctionnement

 

       cartes postales          505 de courses

 

Cette 505 doit finir ses jours ici : à coté de :

 

 

 

 

IL NE FAUT PAS CONFONDRE 505 PRODUCTION et 505 SUPER PRODUCTION

 

 

505 PRODUCTION

 

 :

 

 

505 SUPER PRODUCTION

 

 

 


 

 

qui est Jean Pierre JABOUILLE ?

 

 

 

Jean-Pierre JabouilleNé le 1er octobre 1942 à Paris. Pilote automobile de français.

Alias «le grand». Pilote de Formule 1 chez Ligier, puis à Indianapolis. Patron de l'écurie Lada pour les Paris-Dakar 1984 et 1985.

 

Nationalité : Français
Né le : 1er octobre 1942

Jean-Pierre se tailla une place permanente dans l'histoire de la Formule 1 quand il remporta la première victoire dans une voiture turbocompressée, et le fait d'être au volant d'une Renault au Grand Prix de France en 1979 était garant de la ferveur nationale. Il était normal que ce Français d'une grande popularité ait l'honneur de remporter la première victoire en turbo, car c'est aussi lui qui avait eu la corvée de piloter cette Renault turbo dans ses premiers pas en Formule 1 en 1977. Elle était alors extrêmement peu fiable. Après une carrière réussie en Formule 2, il avait fait ses débuts en Formule 1 lors d'une seule et unique course pour Tyrrell dans le Grand Prix de France de 1975. Cependant, la réussite ne vint que chez Renault, écurie pour laquelle il commença sa carrière de Grand Prix à plein temps en 1977, après avoir participé à la mise au point de la turbo depuis les tout débuts. Il gagna un autre Grand Prix en Autriche en 1980 avant de se casser une jambe dans la course canadienne de cette même année. Il revint chez Ligier en 1981 mais, n'étant pas totalement remis, il se retira après quelques courses seulement. Jean-Pierre courut dans l'équipe de voitures de sport de Peugeot au début des années 1990, avant d'être placé à la tête du programme de sport automobile de ce fabricant français.

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre Jabouille (Paris, 1er octobre 1942) est un pilote automobile de français. De 1975 à 1981, il a participé à 54 Grands Prix de Formule 1 au cours desquels il a enregistré 2 victoires et 2 podiums pour 21 points au championnat. Il a aussi décroché 6 pole positions.

Biographie

Avec un diplôme d'ingénieur en chef, Jean-Pierre Jabouille effectue ses débuts en sport automobile en 1967, dans le championnat de France de Formule 3. Vice champion en 1968 derrière François Cevert, il est recruté par la firme Alpine, qui en fait son pilote de développement. Les années suivantes, Jabouille mène de front un programme en Endurance (avec Matra) et en monoplace, avec Alpine, alors engagé en tant que motoriste dans le championnat d'Europe de Formule 2.

En 1974, Jabouille obtient sa première chance en Formule 1. Mais au GP de France, il ne parvient pas à qualifier l'Iso de Frank Williams. Il n'a pas plus de réussite quelques semaines plus tard au GP d'Autriche sur une Surtees. C'est finalement l'année suivante, qu'il prend part à son premier GP, en France, sur une troisième voiture de l'équipe Tyrrell.

En 1976, Jabouille remporte le championnat d'Europe de Formule 2 tandis qu'il est chargé en parallèle de mener le développement du moteur turbo 1500 cm3 avec lequel Renault s'apprête à révolutionner la Formule 1. La Renault F1 turbo effectue ses débuts en championnat du monde à l'occasion du GP de Grande-Bretagne 1977, et s'attire rapidement le sobriquet de Yellow tea pot (la théière jaune) pour sa propension à terminer ses courses dans un nuage de fumée blanche. Dans un premier temps, c'est surtout en qualifications que la Renault affiche son potentiel, et Jabouille doit attendre la fin de la saison 1978 pour mettre fin à une impressionnante série d'abandons et marquer ses premiers points, grâce à une quatrième place acquise au GP des États-Unis.

En 1979, la Renault confirme son beau potentiel, mais à nouveau, doit essuyer en course des ennuis à répétition. Ce n'est qu'au GP de France à Dijon que Jabouille connaît enfin une course sans problème, ce qu'il met à profit pour remporter sa première victoire et offrir à la motorisation turbo son tout premier succès en F1. Mais cette victoire historique est en partie occultée par le duel que sont sont livrés son coéquipier René Arnoux et Gilles Villeneuve pour la deuxième place. La victoire de Jabouille à Dijon reste son seul résultat de la saison. Le même schéma se reproduit en 1980, où il décroche un nouveau succès (en Autriche) au milieu d'un océan d'abandons. Le plus douloureux d'entre eux à lieu en fin de saison au Canada, où une rupture de suspension l'envoie dans un mur, et le laisse avec les jambes brisées.

Avant même sa grave blessure, Jabouille savait qu'il serait remplacé chez Renault par le grand espoir Alain Prost, et avait signé chez Ligier. Malgré les doutes sur les capacités de Jabouille à revenir au plus haut niveau, Ligier conserve sa confiance dans le pilote français, qui effectue son retour à la compétition à l'occasion du GP d'Argentine 1981. Mais rapidement, il s'avère que le Grand blond n'a pas retrouvé toutes ses capacités physiques, et à mi-saison, il met un terme à sa carrière en Formule 1, qu'il achève avec l'un des palmarès les plus bizarres: seulement trois arrivées dans les points, mais deux victoires.

Après être resté un temps au sein de l'écurie Ligier en qualité de directeur technique, Jabouille reprend sa carrière de pilote dans le championnat de France de supertourisme. Lié à Peugeot, il est choisi par Jean Todt pour être l'homme de base du programme Peugeot 905 à partir de 1990. En juin 1993, après un podium au 24 heures du Mans, il est désigné pour remplacer Jean Todt (en partance chez Ferrari) à la tête de Peugeot Sport. Il est notamment chargé de préparer l'arrivée du constructeur sochalien en Formule 1. Mais deux ans plus tard, et après des débuts mitigés de Peugeot dans la discipline reine (rupture avec McLaren, partenariat peu convaincant avec Jordan), il est remplacé.


 
Jean-Pierre Jabouille fut le premier pilote Renault en Formule 1. Arrivée en 1976 afin de développer la première monoplace du Losange à moteur Turbo, le Français y disputa pas moins de 4 saisons où il connaitra à la fois la frustration, le doute, la tristesse mais aussi la joie avec les premiers succès du constructeur Français en Formule 1.

Jean-Pierre Jabouille a remporté pas moins de deux victoires avec Renault. Elles furent les premières du Losange et surtout, il fut le premier vainqueur en Formule 1 avec un moteur Turbo. Pourtant, pour arriver à de tels résultats, le Français et Renault ont du travailler durement avec un manque d'expérience certain.

Tout le monde chez le Losange découvrait la Formule 1 et ses subtilités. Développer la Renault RS01 fut délicat et les premiers tours furent quelques peu difficiles. Jean-Pierre Jabouille nous raconte tout cela dans une interview qu'il a accordé au site officiel de la firme Française!

Comment s'est passé le développement de la RS01?
Jean-Pierre Jabouille : « En 1976, nous avons commencé à faire des essais avec la voiture laboratoire les lundi et mardi sur les circuits où s'étaient courus les Grands Prix le dimanche précédent. Le but était de retrouver les conditions les plus proches possibles de ce que rencontraient les gens qui couraient. Au début, le moteur était capable de tenir 10 tours, donc je faisais des relais de cinq tours maximum. Tout le monde -ingénieurs de pneus, de châssis, de moteur, d'aérodynamique- voulait le maximum de renseignements et donc je ne devais pas me tromper si nous voulions progresser. Finalement, fin 1976, la décision a été prise de se lancer dans la F1 et nous avons lancé la RS01 qui était la suite de la voiture labo. »

Et lors de vos tout premiers tours avec le moteur turbo, avez-vous réellement dit 'ça ne marchera jamais' ?
J-P. J : « C'était sur le circuit du Castellet et pour ma première tentative, je n'ai mis le turbo que dans la ligne droite du Mistral... et je suis passé d'un seul coup de peu de puissance à beaucoup de puissance, avec une voiture qui changeait d'assiette. Je n'ai fait qu'un seul tour car je ne pouvais utiliser le turbo que sur 500 m alors que le circuit en faisait 5000. Je ne savais même pas comment annoncer la nouvelle aux ingénieurs. Mais Bernard Dudot m'a proposé de repartir avec un turbo un peu plus petit et ça a mieux marché. Alors je me suis dit que si en un seul changement on pouvait faire de tels progrès, avec le temps ça marcherait sûrement. Mais au début, on passait d'un seul coup du simple au double en matière de puissance, quand le turbo s'enclenchait. Ca donnait une conduite virile! Physiquement, les voitures étaient beaucoup plus difficiles à mon époque, avec tous les risques que cela comportait. Aujourd'hui, on se rapproche du jeu vidéo. Pour régler une voiture aujourd'hui, que le pilote soit derrière le volant ou une console, c'est presque pareil. »

Pouvez-vous décrire le pilotage de cette première monoplace à moteur turbo ?
J-P.J : « L'important était le temps de réponse du turbo : il fallait anticiper la brutale accélération dès le milieu du virage. Seul, en essais, j'y arrivais plutôt bien mais dans le trafic, c'était autre chose! C'est pourquoi nous avons décidé de faire nos débuts à Silverstone car le tracé rapide n'était pas trop défavorable. »

La F1 est-elle toujours une aventure ?
J-P.J : « Sur tous mes potes de F3, de F2 ou de F1, 50% ont disparu ou sont estropiés. Maintenant, quand on voit l'accident de Kubica au Canada et que deux jours après il veut reconduire, ont est abasourdi. Je dis bravo car la F1 actuelle démontre d'autres choses que la nôtre. Avant, c'étaient des gens qui n'avaient pas peur de la mort. Aujourd'hui, c'est dépassé! Maintenant la F1 démontre que l'être humain est capable de faire des choses impensables et des voitures qui résistent à des chocs impensables. Nous, nous partions avec 220 litres d'essence, un seul train de pneus, pas de ravitaillement, on devait changer les vitesses au levier, on finissait avec des ampoules, on n'avait pas la direction assistée, il fallait gérer les freins car au bout d'un moment, la pédale s'enfonçait et il fallait pomper... Mais Fangio dirait la même chose de mon époque à moi. »

Aujourd'hui, Jean-Pierre Jabouille est à la retraite. Il reste néanmoins un fervent supporter du ING RenaultF1Team et fut présent lors du dernier Grand Prix d'Angleterre 2007 de Formule 1 dans le stand de l'équipe Française!